Notre histoire

Le 19 août 1929, l'Office d'habitation à loyers modérés de TOUL est créé par décret du Président de la République.
Selon l'appellation de l'époque, c'est un «Office Public d'Habitations à bon marché» (HBM), institué grâce à une dotation de la ville.

De 1930 à 1945, l'Office construit pour l'armée

Jusqu'à la guerre de 1939-45, l'Office n'est en réalité qu'une entité assimilée à un service municipal du logement.

Son activité va se limiter à la construction de 44 pavillons le long des remparts, boulevard Aristide Briand, sur un terrain mis à sa disposition par l'Armée qui disposait à l'époque sur toute la région d'emprises foncières considérables.

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Résidence des remparts

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Résidence du Parvis

De 1945 au début des années 60, l'Office participe à l'effort de reconstruction

Après la guerre, pendant les années cinquante, l'Office va construire un bâtiment de 48 logements quai de la Glacière (1955).
Par ailleurs, un ensemble immobilier, de 47 logements accolé au cloître de la cathédrale verra le jour donnant sur le parvis de la cathédrale et sur la place des Clercs (1958).

Des années 60 aux années 80, l'Office se développe fortement sur les faubourgs

Le relogement des rapatriés d'Afrique du Nord va susciter une nouvelle vague de constructions. Certains logements seront construits, comme rue des Ecuries de Bourgogne (1962), sur des terrains encore libres au centre ville, mais la majorité sera implantée en dehors de la ville, sur des anciens prés et vergers qui autrefois appartenaient à l'abbaye Saint Mansuy et dont ne subsistaient plus que des vestiges depuis la révolution.

Tous ces nouveaux immeubles constitueront le quartier de la Croix de Metz. C'est ainsi que les bâtiments Berlioz et Massenet seront mis en service en 1963, puis les bâtiments Bizet, Gounod et Debussy en 1965. Suivront les bâtiments Rameau, Ravel, Saint-Saëns, Lulli, Florent Schmitt et Couperin, jusqu'en 1969.

De 1970 à 1980, pour loger la population travaillant dans les nouvelles entreprises de la zone industrielle, des immeubles vont se construire à flanc de coteaux du Mont Saint-Michel, portant ainsi le nombre de logements sociaux de ce secteur à 1700.

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Vue aérienne de l'ensemble de la Croix de Metz

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Ancienne Gendarmerie

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Bruley

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98 rue Albert Denis

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Trondes

Fin des années 70, début des années 80, l'Office participe à améliorer l'habitat ancien du centre ville. Il offre ainsi des nouveaux logements rue du Général Foy, rue du Ménin, dans l’ancienne gendarmerie rue Michâtel et rue Albert Denis.

Puis à la demande de communes désirant proposer à leurs habitants des logements locatifs, l'Office s'est développé en milieu rural à partir de 1980, transformant en logements les bâtiments d'origine les plus diverses comme des presbytères à Trondes, Moutrot ou Domèvre en Haye, d’une annexe de Mairie à Bouvron, un ancien grenier de la coopérative céréalière locale à Ménil-la-Tour, un ancien garage automobile à Dommartin-les-Toul et, plus classiquement, des opérations traditionnelles à Foug, Boucq, Saulxures-les-Vannes, Lay-Saint-Rémy, Villey-Saint-Etienne, Bruley, Domèvre en Haye, Allamps et Domgermain.

Des années 80 aux années 2000, l'Office entreprend de nouvelles opérations sur le centre-ville

Son activité cible la transformation ou la rénovation de quelques îlots du centre de TOUL comme la construction de 91 logements avenue Victor Hugo en 1982 sur le site de l’ancienne scierie Picard.

Mais aussi, l'Office construit l’immeuble des Cordeliers en 1986, l’îlot des Etuves en 1994, ou la place du Marché en 1995.

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Résidence des Cordeliers

Début des années 2000, une première phase de réhabilitation

En même temps que les bâtiments prennent de l'âge, s'affirme la nécessité de les réhabiliter : c'est ce qui a été mené sur l'ensemble des bâtiments de la Croix de Metz et du centre, de 1985 à 2004.

Viennent aussi les temps de la désaffection et des dégradations à répétition de quelques uns de ces mêmes immeubles, qui accusent de plus en plus mal la comparaison avec les nouvelles constructions au point qu'il faut songer à de nouveaux types d'opérations comme la démolition-reconstruction.

A partir de 2005, un projet de rénovation urbaine d'envergure, porté conjointement par la Ville et l'Office, prend corps

Ce projet porté conjointement par la Ville comportant de nombreux volets se poursuit encore, même si de nombreuses opérations sont déjà réalisées.

Depuis son démarrage opérationnel en 2006, il y a eu de nombreuses réalisations comme :

  • La démolition de 155 logements sur deux secteurs (3 immeubles pour 111 logements et 5 entrées pour 44 logements),
  • La résidentialisation de 26 immeubles avec une orientation de projet pour faire de cette partie de la ville un quartier jardin,
  • La construction de 90 logements neufs dans d’autres parties de la ville afin de diversifier la typologie d’occupation de ces quartiers et offrir une nouvelle offre d’habitat. Ces programmes, situés à Toul, ont été livrés avenue du Colonel Péchot face à la salle de l’Arsenal, sur le nouveau quartier Gama au sein d’une opération immobilière de 220 logements, ou à proximité de tissu pavillonnaire rue Gabriel Mouilleron.
  • La réhabilitation thermique et traditionnelle de plus de 70 % du parc concerné par le projet ANRU.
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Démolition du bâtiment Rameau

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Résidence du Clos de l'Arsenal

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Démolition du bâtiment Rameau

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Pavillons Gabriel Mouilleron

Il reste à réaliser des programmes de constructions neuves sur 5 sites et à achever les réhabilitations sur le périmètre du projet de rénovation urbaine. Deux opérations complémentaires ont été accordées "a posteriori" de la signature de la convention à savoir la création d’une maison relais et la démolition de deux bâtiments (Berlioz et Massenet) soit 101 logements sans reconstruction.

Ce sont en tout près de 31 millions d’euros investis, dont près de 80 % supportés par l’Office, le complément par l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) à hauteur de 6 millions d’euros et la Ville de Toul dans le cadre d’échanges de terrains et de subventions pour la reconstitution de l’offre neuve sur son territoire.

2010, une nouvelle étape dans la réhabilitation, la dimension de la performance énergétique du patrimoine

Le classement énergétique de notre patrimoine et l’augmentation permanente du coût des énergies ont conduit l’Office à mener dans le cadre de son plan de stratégie du patrimoine une réflexion poussée suivant les axes thermiques et énergétiques.

Trois projets ont été ainsi inscrits au financement de l’Eco Prêt de la Caisse des Dépôts et Consignations.

A partir de 2012, les travaux ont débuté sur la résidence Faïencerie de Bellevue  puis sur le foyer Jacques Cordier, pour aboutir en 2013 sur un projet de réhabilitation de 346 logements en chauffage électrique avec l’aide des Fonds Européens et de la Région.

Par ailleurs et au long des années, l'Office a élargi sa palette de compétences.

En marge de ses deux activités principales que sont la construction et la gestion de logements sociaux pour les familles, l'Office a aussi exercé des missions complémentaires comme :

  • La construction de foyers pour personnes âgées et pour travailleurs migrants,
  • La construction de logements pour le compte de la commune de Rosières-en-Haye,
  • La gestion de logements pour le compte de la ville de TOUL,
  • La transformation d'un presbytère en mairie à Bouvron,
  • Le rachat de logements appartenant à des accédants en difficulté pour éviter la vente judiciaire en les y maintenant en qualité de locataires avec faculté de redevenir propriétaires

Enfin l’Office a aussi une politique de vente de certains de ses logements afin d’offrir un parcours résidentiel à ses locataires et diversifier l’offre d’occupation sur le secteur de la Croix de Metz. Un programme de 102 logements individuels près du centre commercial Saint-Michel a été mis en vente dès 1988, sur lequel il reste aujourd’hui 25 pavillons occupés par nos locataires. Une seconde opération a été lancée en 2004 sur les bâtiments Méhul et Gaveaux dont les 40 appartements ont été proposés à la vente (15 sont encore des logements sociaux). Enfin en 2013, un nouveau programme a été ouvert. Il s’agit de la résidence Maurice Humbert située au cœur de la zone du projet de rénovation urbaine. (5 logements dont un a déjà été vendu).

L'Office est le syndic de ces deux copropriétés, lesquelles comprennent donc des appartements achetés et des appartements locatifs où résident ses locataires.

Ces dernières années sont également marquées par la contribution de l’Office à la construction de logements foyers (foyer occupationnel AEIM en 2004, Maison relais en cours, foyer de vie pour handicapés en cours), ou de pavillons seniors adaptant ainsi son offre à de nouveaux besoins.

Le statut des offices et les modifications législatives

A noter que le 2 février 2007, l’Office jusque là Etablissement Public Administratif devient Etablissement Public Industriel et Commercial, sous la dénomination générique d'Office Public de l'Habitat (OPH), remplaçant les anciens sigles d'OPAC et d'OPHLM. Il adopte "TOUL HABITAT" comme appellation.

Cette réforme impactera essentiellement la gouvernance par la mise en place d’un nouveau Conseil d’Administration et d’un Directeur Général, mais modifiera la dimension des ressources humaines en juxtaposant le double statut du personnel : privé pour les nouveaux employés de l’Office et fonctionnaire pour les employés déjà au sein de la structure.

Par ailleurs, les années 2000 sont aussi marquées par de nombreuses modifications législatives impactant l’activité de l’Office et nécessitant une professionnalisation accrue (Droit au logement opposable, loi SRU, loi sur la faillite civile, RT 2005 et 2012, réforme des statuts, changement des règles de commande publique, loi ENL, loi MOLLE, logement d’abord, système national d’enregistrement, enquêtes diverses,…)

Depuis le 1er janvier 2017, et en vertu La procédure décrite à l’article R 421-1 du code de la construction et de l’habitation, Toul Habitat est désormais rattaché à la communauté de communes des terres touloises.

Création de la société de coordination Habitat Lorrain

Suite à la promulgation de la loi ELAN imposant aux organismes de logements sociaux un seuil minimal de 12 000 logements, la Société coopérative Habitat lorrain (SCHL) s’est créée.

Notre nouvelle structure coopérative regroupe les organismes de logements sociaux suivants : l’Office métropolitain de l’Habitat du Grand Nancy, la société anonyme de l’Habitat Le Toit vosgien, l’Office public de l’Habitat de Lunéville à Baccarat, et bien sûr l’Office public de l’Habitat Toul Habitat.

La forme coopérative choisie par les membres de la Société de Coordination, avec pour règle d’or « 1 organisme / 1 voix » va permettre de créer des synergies, par la mise en commun de moyens humains et financiers, tout en préservant la spécificité et l’ancrage local de chacune des structures : être aux côtés de nos collectivités, pour mettre en œuvre les politiques locales de l’habitat, rester proche de nos locataires en proposant des logements de qualité à un prix abordable et leur fournir une haute qualité de service.